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Jeudi 03 mars, Les élèves du LAEP St Joseph du Breuil – Sur – Couze ont participé activement à la plantation de 600 mètres linéaires de haies bocagères à Beaulieu, dans le cadre de leur travaux pratiques en aménagement et environnement.
Ce projet est à l’initiative de Jérôme Dolly, propriétaire sur la commune, et répond à plusieurs objectifs : « je suis très attaché à l’environnement local, nous a- t-il confié, et il me paraît nécessaire de retrouver notre identité paysagère. Je suis par ailleurs passionné de chasse, et cette haie favorisera la présence du petit gibier, notamment le lièvre et la perdrix qui se raréfie de plus en plus sur notre territoire. »
A la question, pertinente, posée par un élève, concernant la perte de surface, Jérôme Dolly a expliqué que « cette perte sera compensée par des gains de rendements car les céréales seront mieux protégées de la verse causée par le vent ».
L’élaboration du projet et l’organisation du chantier ont été confié à benoît Barthélémy, technicien au sein de la Fédération Départementale des Chasseurs. Il s’est entretenu avec les élèves des classes de Seconde Générale et Technologique et de 1ère STAV spécialisées en « aménagement et valorisation des espaces » afin de leur expliquer comment il a raisonné la structure de l’ouvrage ou encore le choix de la douzaine d’essences retenues.
Les élèves du lycée se sont ensuite attelés à la tâche dans la bonne humeur. Ils ont réalisé l’implantation, « dans les règles de l’art » de 1400 arbustes, encadrés par leur enseignant en aménagement. Ils ont ainsi pu parfaire leurs connaissances technologiques tout en s’impliquant en tant qu’acteurs au sein du territoire qui les accueille au cours de leurs études.
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- Fort de Mareugheol
- Au sud du fertile petit bassin du Lembronnet, Mareugheol possède d'impressionnants vestiges du fort4 que les habitants ont élevé pendant la période troublée de la guerre de Cent Ans. À l'intérieur, on découvre les étroites ruelles médiévales qui s'organisent, à l'image d'un labyrinthe, autour du bâti très dense du vieux village.
Ce sont les moines clunisiens de Sauxillanges qui défrichent donc cet endroit, qui attire une population et sur lequel est construite une église paroissiale dédiée à saint Mary, entre le Xe et le XIe siècle. Cet ensemble sera complété aux XVIIe et XVIIIe siècles, par l'adjonction d'une chapelle et d'une sacristie. Un moine dirige l'exploitation de ces terres ("ad monachum qui obedientiam de Colaminas tenuerit"). Au cours du XIVe siècle, le prieur de Colamine participe aux visites de l'ordre de Cluny pour la province d'Auvergne.
La paroisse de Colamine disparaît au moment de la réorganisation du diocèse de Clermont, après la Révolution, au profit du village plus peuplé de Vodable. La vieille église est quant à elle délaissée, mais subsiste néanmoins grâce au cimetière qui lui est attenant.
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