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le Château de Monfort au Vernet la Varenne
Maison-forte bâti au XVe siècle. Donjon-logis de trois niveaux, flanqué de trois tours rondes et au milieu du grand côté, d’une tourelle polygonale d’escalier, dont une bretèche défend l’entrée. Enclos dans une enceinte quadrangulaire, dont il subsiste deux tours rondes d’angle. La légende veut que la Reine Margot y abritât l’une de ses aventures ( cf. Henri Pourrat ). C’était en réalité une garnison. Une famille du Vernet est attestée de 1150 à 1370. En 1565, le château appartient à Pierre du Fraysse, époux d’Antoinette de la Reynerie ; s’y succèdent les familles de Chauvigny du Blot, du Croc, avant qu’il soit vendu à Guillaume de La Rochelambert, dans la famille duquel il reste jusqu’au milieu du XIXe siècle. Les familles Lapire et Faugières à la fin du XIXe siècle, puis les sœurs de Saint Vincent de Paul l’occupent jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle. Il est acheté par la municipalité qui l’aménage en centre culturel et abrite également un musée de l’améthyste, dont la commune possède un filon.
j'arrive au bout de la première étape, le plâtre sera enlevé jeudi matin ...
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Le château de Chadieu, qui date du XVIIe siècle, retrouve petit à petit son lustre d’antan grâce à la volonté et au travail de ses propriétaires.
Quand le soir du 25 juin 2011 une partie du château de Chadieu est partie en fumée, Jean-Claude et Gisèle Manien, propriétaires des lieux depuis 1995, ont bien failli jeter l'éponge. Mais c'est aussi à cet instant qu'ils ont compris à quel point ils tenaient à cette demeure.
Après des années de rénovation et de sacrifices, cela aurait été dommage de renoncer tant le château, dont la construction date d'environ 1630, mérite de vivre. Chadieu, à Authezat, est un rescapé des ravages du temps. Un survivant. Mais c'est encore un malade convalescent.
"Nous ne sommes pas les Rotschild"
Après avoir été laissée à l'abandon pendant des dizaines d'années, la famille Manien l'a retrouvé, au milieu des années 1990, dans un piteux état. « Je ne l'ai même pas vu la première fois que je suis venu ici. Les arbres avaient poussé à l'intérieur, la végétation l'avait envahi. C'était une ruine. Tout menaçait de s'effondrer si ce n'était pas déjà fait. Il avait été squatté, pillé ! », raconte Jean-Claude. Juste par amour du patrimoine, le couple se jette alors corps et âme dans sa restauration. « Nous avons une conscience patrimoniale. Et puis nous aimons les challenges dans la famille. Mais nous ne sommes pas les Rotschild », souligne Gisèle.
Aidés par leur fils aîné, Jean-Philippe, les Manien, patiemment, pierre par pierre, poutre par poutre, tuile par tuile, redonnent vie à Chadieu. « Nous faisons une pièce par an », souligne Jean-Claude. Le château est, du coup, perpétuellement en travaux. Encore aujourd'hui, il est cerné par les échafaudages. Comme des broches plantées dans un corps meurtri.
Chadieu tient sa seconde jeunesse
Petit à petit, Chadieu panse ses plaies et retrouve son lustre d'antan. Le salon bleu avec sa rosace plaquée au plafond, son parquet à bâtons rompus et sa cheminée d'époque, la chapelle avec sa voûte bleue parsemée d'étoiles… « Nous essayons de refaire à l'identique mais ce n'est pas toujours facile… ou simplement réalisable tellement il a fallu partir de zéro », expose Jean-Claude.
Grâce à l'intervention de la famille Manien, Chadieu se dresse désormais fièrement dans cette vaste plaine bordée par l'Allier et peut envisager l'avenir sereinement. « J'ai pour projet d'accueillir des conférences et des mariages… », assure Jean-Philippe. Comme une seconde jeunesse pour ce château presque quatre fois centenaire.
Très beau village de Montpeyroux
la Chaîne des Puys
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