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Le hameau de Tempel était à l'origine un établissement des Templiers. Vers 1150, les Chevaliers du Temple sont venus s'établir sur le plateau fertile qui surplombe Bonnac et y ont fondé trois villages : Croûte, le Chausse et Tempel. Ce dernier aurait appartenu à la Commanderie de Celles. Ils y auraient installé un village de lépreux, entièrement clos de murs, que les habitants du voisinage ravitaillaient en déposant des provisions à la porte. En 1307 Philippe le Bel fit arrêter tous les chevaliers du temple ; leurs biens furent confisquée et dévolus aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Il ne subsiste aujourd’hui que les hameaux de Tempel et de Crôute. Le Chausse, situé à 1500 mètres au nord-est de Tempel, a perdu tous ses habitants lors de l'épidémie de peste de 1694 qui ravagea Massiac et sa région. Le village du Chausse avait semble-t-il d'une certaine importance au vu des ruines et des fondements qui subsistent aujourd’hui. On trouve à Tempel deux croix remarquables : l’une est gravée dans la pierre dite « des Templiers », elle date probablement du 12e siècle, et une autre métallique plus récente qui est fixée sur une meule gallo-romaine.
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De sa splendeur passée, Usson conserve quelques vestiges de la triple enceinte de l'ancienne forteresse, mais également des demeures des XVe et XVIe siècles, ainsi qu'une église romane.
La butte d'Usson culmine à 639 mètres. Une statue de la Vierge a été érigée au sommet, avec pour mission de protéger les aviateurs. De cet endroit s'offre un panorama sur la chaîne des Puys, le massif du Sancy et les monts du Livradois-Forez.
En chemin vers le sommet, on peut observer des orgues basaltiques.
Le château d'Usson, démoli sur l'ordre du cardinal de Richelieu, avait été auparavant, de 1585 à 1605, lieu de résidence surveillée de Marguerite de Valois (1553-1615), dite la Reine Margot, première épouse (1572-1599) du roi de France Henri IV.
D'après le dessin que Revel en a fait au XVe siècle, la forteresse devait être imposante (triple enceinte, vingt tours) et redoutable. On comprend que Richelieu ait pu y voir une menace pour l'autorité centrale.
La devise du château, dit-on, était : Garde le traître et la dent. Autrement dit, une forteresse aussi imprenable n'avait d'autres dangers à redouter qu'un traître ou la famine.
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