le Puy de Dôme ....

Privés de liberté en attendant d'être lâchés pour  ce que l'on appelle un sport !!!!

Tiens ...Curieux ces chats derrière cette vitre ...

et on termine notre rando dans ce typique village de Chadrat

le Château de Léontoing...enfin ce qu'il en reste ..

Vers 1420 le château occupait une motte délimitée par un fossé, située au point le moins élevé du site. A la suite de dissensions au sein de la famille comtale d'Auvergne, Léotoing fit partie des fiefs donnés par jugement royal à Robert Dauphin, comte de Clermont qui les légua à son fils Hugues au début du XIVème siècle.
Les Dauphin donnèrent au château seigneurial un nouveau visage, une tour maîtresse et ses annexes furent édifiées en aménageant une terrasse sommitale sur le piton rocheux voisin. Vers 1365, un autre Robert Dauphin renforça les défenses du château afin de dissuader toute attaque éventuelle. Ce fut le temps de la guerre de Cent Ans et des compagnies de mercenaires occupèrent Brioude. Au XVème siècle, un dernier programme d'aménagements résidentiels acheva de donner au château sa physionomie définitive. Béraud III, dernier représentant des Dauphin, maria sa fille unique à Louis de Bourbon, comte de Montpensier. De cette famille comtale puis ducale des Montpensier, la seigneurie passa aux ducs d' Orléans.
Laissé sans entretien il tomba en ruines à partir du XVIème siècle et fut vendu comme bien national à la révolution, il servit alors de carrière pour les habitants..

Le Château de Torsiac

Un seigneur de Torsiac est mentionné à partir de 1268. Donjon rectangulaire édifié au XIVe siècle et modifié au XVe siècle par l'adjonction d'une tourelle d'escalier en encorbellement, de latrines, d'une cheminée au premier étage et de fenêtres à croisillons. Bâtiment de plan carré cantonné de trois tours bâti au XVe siècle. Ce château a été très restauré dans la seconde moitié du XIXe siècle, entre 1853 et 1902. Le corps de logis et le donjon ont été soudés et une quatrième tour a été édifiée dans l'angle sud ouest du corps de logis, ce dernier et les tours qui le flanquent a été surélevé d'un niveau, le donjon était pourvu de créneaux et de mâchicoulis. Ces transformations sont attribuées à l'architecte clermontois Poinson. La façade Est, qui regarde l'Alagnon, est à travées. Parmi les dépendances qui apparaissent sur le plan cadastral de 1842, le pigeonnier a disparu, mais de nouveaux bâtiments, comprenant une grange-étable, ont été bâtis au nord du château...

Le Château de Murol

Le château appartint à la famille de Chambe; à partir de 1380, Guillaume de Murol entreprit sa restauration, qu'il mena durant la première moitié du XVe siècle. À la fin de ce siècle, le mariage de l'héritière Jeanne avec Gaspard d'Estaing fut l'occasion de nouveaux travaux de modernisation. Pendant les guerres de Religion, les fortifications furent augmentées sous François 1er et c'est à son successeur Jean III que l'on doit l'édification d'une demeure de plaisance au début du XVIIe siècle. À partir du milieu du siècle suivant, le château fut abandonné.

Le château est constitué par un noyau planté sur un rocher basaltique artificiellement taillé à pans subverticaux, entouré d'une assez vaste enceinte polygonale.

1 - L'enceinte d'artillerie et le pavillon du XVIIe siècle

Plantée au sommet de la colline aux flancs doux, cette enceinte entièrement emplie de terre pour résister à l'artillerie, est flanquée par des tours bastionnées aux plans en amande percées de canonnières à la française. Elle date des années 1560-1590.

Au Sud était son accès, ménagé entre deux longues murailles, conduisant à l'intérieur de la cour; en retour d'équerre, une rampe donne accès aux ruines d'un long bâtiment surélevé, du début du XVIIe siècle. Il s'agit du logis neuf de Jean III d'Estaing, qui ne conserve en élévation que le pavillon d'entrée, percé de grandes baies Renaissance, entre des pilastres rythmant la façade.

2 - Les chapelles et le château

Le château proprement dit décrit un polygone irrégulier, dont les courtines se prolongent exactement dans les pans taillés du rocher. Seuls les flancs 0uest et Sud remontent au-delà du XIVe siècle; ils ont été marqués par de nombreuses adaptations, percement de latrines et création d'échauguettes sommitales. À l'extérieur de l'enceinte, au Nord?Est, une petite chapelle romane témoigne de la datation dans les années 1100 de ce premier château.

A partir de 1380, Guillaume de Murol reprit entièrement les fronts Nord et Est en les articulant sur une tour maîtresse circulaire, reconstruisit les logis intérieurs et la grande salle; il doubla la chapelle primitive par une seconde nef, reprenant vers 1400 les modes architecturales romanes ! Tous ces logis ont été restaurés à de multiples reprises, en particulier au XVIe Siècle (fenêtres, cheminées). Le bâtiment de la grande salle est intéressant, avec son rez-de-chaussée voûté ouvert par des arcades sur la cour.

Sous Gaspard d'Estaing, l'entrée fut reprise de façon monumentale, sous la forme d'une grande rampe droite surveillée par une tour possédant des canonnières en enfilade. La porte d'entrée fut superbement refaite, avec un décor gothique flamboyant surmonté d'un tympan marqué des armes d'Estaing et de Murol.