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Situé à une altitude de 1 197 mètresnotes 1, le lac s’est formé par phréato-magmatisme, autrement dit il s'agit d'un maar. De forme presque parfaitement circulaire avec un diamètre de 700 à 800 mètres et une superficie de 44 hectares, il a une profondeur de 92 mètres, ce qui en fait le plus profond d'Auvergne (soit un volume d'environ 13 millions de m3 d'eau), visité par environ 200 000 personnes par an. La rivière Couze Pavin qui passe a 300 mètres du lac n'est que partiellement alimentée par ce dernier.
Il est d'origine très récente contrairement au massif des Monts Dore. Il semble qu'il se soit formé après la période d'activité volcanique qui a créé la chaîne des Puys, soit il y a environ 6 900 ans, ce qui en fait le plus jeune édifice volcanique de France métropolitaine. Il n'est pas lié à la chaîne des Puys. L'explosion qui l'a formé fut très violente (phréato-magmatisme) : des traces de cet événement ont été retrouvées jusque dans les sédiments du lac Léman et dans d'autres lacs suisses, et le volume de l'éruption est estimé à 75 millions de m3.
Par temps clair, le ciel bleu se reflétant dans l'eau, sa couleur est presque bleu-nuit. Par contre, par temps d’orage, ses eaux profondes apparaissent très sombres, ce qui lui a sans doute valu son nom de Pavin (du latin pavens, épouvantable).
Les eaux oxygénées du lac Pavin abritent du zooplancton et des poissons notamment l'omble chevalier évoluant en eau profonde (30 à 70 mètres). Les eaux profondes ont une densité de plus de 10 millions de bactéries par ml d’eau (densité dix fois supérieure à celle des lacs standard), notamment des archées méthanogènes (c'est-à-dire productrices de méthane), ainsi que d'autres espèces consommatrices de ce même gaz, certaines Archées parviendraient à oxyder une partie du méthane qu'elles produisent pour le consommer.
Vue sur le Sancy..
Panorama du Sancy
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Saint-Jean-des-Ollières eut plusieurs appellations Saint Jean des Olières en 1225 ; Saint Jean des Oliviers en 1398 et Saint Jean Dezolières en 1762. Pendant la Révolution, au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), Saint-Jean porta le nom de Puy-la-Garde1 et pendant longtemps eut l'appellation populaire de Saint Jean des Voleurs...
Ollières vient de « Olla » plus suffixe « asia » (fabrique de poteries).
Au XVIIIe siècle, la paroisse de Saint-Jean était considérée comme une « montagne stérile » ; le sol est en effet maigre et aujourd'hui en grande partie boisée. Au sud dominant avec 780 m d'altitude, s'élève le puy volcanique de « la Garde » où se dresse une statue de la Vierge et depuis 1955, une table d'orientation
Il suffit d'un rayon de Soleil
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Une fête des fleurs mitigée ,la pluie a découragé les quelques visiteurs le matin.
Petite affluence l'après midi avec quelques éclaircies..
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Blesle est mentionné sous la forme Blasilla au XIe siècle, Bleele en 1321.
L'onomastique communale a emprunté à la religion chrétienne un grand nombre de vocables, dont les uns appartiennent à des noms communs et les autres à des noms de saints (…). Les noms de saints entrent dans la composition de soixante-huit vocables communaux : Saint-André, Sanctus Andreas ; Saint-Arcons , Sanctus Arconcius (…). M. Augustin Chassaing inclut dans cette catégorie les communes de Blesle, Blesilla, dont l'adjectif Sancta aurait disparu, et Sambadel, forme altérée d'un ancien *Sanctus Baudelius. Cependant, il n'y a aucune trace d'un *Sancta Blesilla dans la documentation du Haut Moyen Âge relative au toponyme Blesle et la forme la plus anciennement attestée, Blasilla, n'est pas *Blesilla.
Le nom de Blesle est issu d'un hypothétique *Blasilla villa, nom d'un fundum gallo-romain, basé sur l'anthroponyme gallo-romain *Blasillus, non attesté, dérivé du nom de personne gaulois Blasius.
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